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TitreDe l’origine de la peinture et des plus excellens peintres de l’Antiquité
Auteurs[Félibien, André]
Date de rédaction
Date de publication originale1660
Titre traduit
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Date de reprint

, p. 36

Il y avoit encore dans le Temple d’Antoine une image d’Hercule de la main de ce grand homme, amis le portrait qu’il fit d’Alexandre tenant un foudre à la main, et qui fut mis dans le Temple de Diane à Epheze, passoit pour une merveille de l’Art. Ce ne fut pas le seul qu’il fit de ce Conquerant [[4:suite : Apelle et Alexandre]]

Dans :Apelle, Alexandre au foudre(Lien)

, p. 37

[[4:suit Apelle Alexandre au foudre]] Ce ne fut pas le seul[[5:portrait.]] qu’il fit de ce Conquerant, qui prenoit souvent plaisir à se faire peindre par luy, sans permettre à nul autre de l’entreprendre, et se divertissoit mesme quelquefois à le regarder travailler, et à avoir sa conversation qui n’avoit pas moins de charme que ses ouvrages.

Dans :Apelle et Alexandre(Lien)

, p. 34-35

Car outre qu’il estoit abondant en inventions, sçavant dans la proportion et dans les contours, charmant et precieux dans le coloris, il avoit encore cela par-dessus les autres peintres, qu’il donnoit une beauté extraordinaire à ses figures ; et par un bon-heur tout particulier, il fut le premier, et presque le seul qui receust du Ciel cette science toute divine, qui sçait inspirer la grace et donner ce je ne sçais quoy de libre, de vif, de rare, ou pour mieux dire, de celeste, qui ne se peut enseigner, et que les paroles mesme ne sont pas capables de bien exprimer.

Dans :Apelle supérieur par la grâce(Lien)

, p. 38

Ce fut ce tableau qui surprit si fort Appelle, qu’il confessa que c’estoit la plus belle chose du monde ; il dist neantmoins pour se consoler, qu’il y manquoit encore cette Grace, que luy seul sçavoit donner si parfaitement à ses ouvrages.

Dans :Apelle supérieur par la grâce(Lien)

, p. 35-36

Il me souvient, interrompit Pymandre, que ce peintre est un de ceux qui a laissé le plus d’ouvrages après sa mort ; car du temps de Pline il y avoit encore à Rome plusieurs tableaux de sa main que l’on avoit en grande estime ; et j’ay remarqué que l’on faisoit particulièrement estat d’une Venus sortant de la mer nommée à cause de cela Anadyomene, que l’Empereur Auguste dédia dans le temple de son père, et je pense aussi que ce fut à la gloire de ce tableau qu’Ovide fit ces deux vers.

Si Venerem Cous nusquam pinxisset Apelles,

Mersa sub aequoreis illa lateret aquis.

Ce n’est pas de ce tableau-là, repliquay-je, dont Ovide entend parler, mais c’est d’une autre Vénus qu’Apelle avoit commencée pour les habitants de Cos, qui, à ce qu’on dit, surpassoit de beaucoup la premiere, tant dans la force du dessein, que dans la beauté du coloris ; mais la mort de cet homme incomparable fut cause que cet ouvrage demeura imparfait, qui neanmoins se trouva si excellent que nul ne fut jamais assez hardy pour entreprendre d’achever ce qui en restoit à faire.

Dans :Apelle, Vénus anadyomène (Lien)

, p. 42

Vous sçaurez que cet Aristide a passé pour estre le premier qui a representé le plus parfaitement sur les visages toutes les passions de l’ame.

Entre ses tableaux, celuy où il representa la prise par force d’une ville, luy acquit une gloire merveilleuse à cause des belles expressions qu’il y mit.

Dans :Aristide de Thèbes : la mère mourante, le malade(Lien)

, p. 24

Mais je vous diray qu’on tient pour certain que dés le temps de Romulus, Candaule surnommé Myrsilus Roy de Lydie, et le dernier de la race des Heraclides, achepta au poids de l’or un tableau de la façon du peintre Bularchus ; où estoit représentée la bataille des Magnesiens : cependant par le prix de ce tableau, et par l’estime qu’il a euë, il y a bien apparence que cét Art estoit des-ja en perfection.

Dans :Bularcos vend ses tableaux leur poids d’or(Lien)

, p. 19

Mais comme la Peinture est asseurément fort ancienne, il est difficile de bien connoistre son origine. Pour moy je ne doute pas qu’elle ne soit née avec la Sculpture, et que le mesme esprit qui enseigna aux hommes à former des images de terre ou de bois, ne leur apprist aussi en mesme temps à tracer des figures sur la terre ou contre les murailles.

Dans :Dibutade et la jeune fille de Corinthe(Lien)

, p. 48

Un autre peintre nommé LUDIUS fut en grand credit sous Auguste ; il excelloit principalement en grandes imaginations ; et ce fut luy qui le premier commença de peindre dans les ruës de Rome contre les murailles pour y feindre de l’architecture et toutes sortes de paysages.

Dans :Ludius peintre de paysages et la rhopographia(Lien)

, p. 21-22

Oüy, luy repliquay-je, mais les Grecs qui n’ont jamais manqué de s’attribuer autant qu’ils ont pû la gloire des Sciences et des Arts, escrivent aussi que ce fut à Sicyone ou à Corinthe, que la Peinture commença de paroistre. Mais pour vous dire vray les uns et les autres s’accordent si peu touchant celuy qui en fut l’inventeur, que l’on ne sçauroit qu’en croire : seulement ils conviennent tous que le premier qui s’avisa de désigner, fist son coup d’essai contre une muraille en traçant l’ombre d’un homme que la lumière faisoit paroistre. Mais nous ignorons le nom de celuy qui reduisit cette invention en pratique, et en fist un Art qui est depuis devenu si noble et si excellent. Les uns veulent que ç’ait esté un Philocles d’Egypte ; les autres un certain Cleante de Corinthe, et d’autres qu’Ardice Corinthien et Thelephanes de Chiarenia au Peloponese, ayent commencé à désigner sans couleurs et avec du charbon seulement.

Dans :Les origines de la peinture(Lien)

, p. 31-33

Ce Pamphile estoit natif de Macedoine, et fut celui qui joignit à l’art de la Peinture l’estude des belles Lettres. Il en tira un si grand secours qu’il acquît une reputation extraordinaire.

Entre tant de belles Sciences qu’il possedoit, il savoit parfaitement les Mathematiques ; et les croyoit si necessaires pour la Peinture qu’il disoit souvent qu’un Peintre ne peut estre parfaitement sçavant dans sa profession et les ignorer.

Mais remarquez, s’il vous plaist, que le merite des personnes honnore les Arts et Sciences, de mesme que les Sciences et les Arts rendent les personnes recommandables. Car lors qu’un homme n’excelle pas seulement en son Art, mais possede encore d’autres belles qualitez, il se fait un rejailissement du merite des personnes sur l’Art dont il fait profession qui donne de la noblesse à leurs ouvrages. C’est pourquoy comme Pamphile n’estoit pas un homme du commun ; qu’il avoit l’esprit esclairé de plusieurs Sciences et de belles Notions qui le faisoient rechercher de tout le monde, il donna un si haut éclat à l’Art de la Peinture et la fit paroistre si illustre, que mesme les personnes de condition desirerent de s’instruire dans une Science où ils trouvoient tant de beautez et de charmes.

Il ne refusa pas son assistance à ceux qui voulurent apprendre de luy ; mais afin que cet Art ne tombast pas dans le mépris qu’on fait d’ordinaire des choses qui sont fort communes, il eut assez de crédit pour obtenir qu’il n’y auroit que les enfants des nobles qui s’exerceroient à la Peinture, et faire deffendre aux esclaves de s’en mesler ; ce qui fut fait par un edit public, premierement à Sicyone, et en suite par toute la Grece.

Dans :Pamphile et la peinture comme art libéral(Lien)

, p. 30

Ce Parrhasius dont je viens de parler augmenta beaucoup cet Art. Il fut le premier qui observa la symetrie, et qui fit paroistre de la vie, du mouvement, et de l’action dans ses figures ; il trouva le moyen de bien representer les cheveux, et Pline remarque qu’il estoit celuy de tous les peintres de son temps qui avoit le mieux sceu arrondir les corps, et fait fuïr les extremitez pour faire paroistre le relief. [[4:suite : Parrhasios orgueil]]

Dans :Parrhasios et les contours(Lien)

, p. 30-31

Demon Athenien[[6:Félibien confond Parrhasius avec un certain « Démon », nom d’un tableau de Parrhasius.]] fut encore sçavant en cét Art et s’étudia à donner de l’expression aux visages. […] Mais la vanité insuportable de ce peintre diminuoit beaucoup l’estime qu’on avait de luy ; car semblable à plusieurs de ces ouvriers d’aujourd’huy il se loüoit sans cesse lui-mesme, et ne pouvoit souffrir qu’on ne le preferast pas à tous les autres. Il estoit tousjours vestu d’une maniere particuliere, et pour estre encore plus respecté il se disoit estre de la race d’Apollon, faisant croire qu’il avoit souvent communication avec Hercule qui luy apparoissoit en dormant, et que le tableau qu’il en avoit fait étoit tout semblable au naturel [[1:Ce tableau estoit à Lyndos ville scituée dans l’Isle de Rhodes]]. Cependant il fut vaincu par Thimante dans un tableau d’Ajax, où Thimante fit mieux que luy ; et dans la colere qu’il en eut, il dit avec sa vanité ordinaire que son plus grand déplaisir estoit de voir que son Ajax fust surmonté par un homme indigne de remporter cette gloire.

Dans :Parrhasios : orgueil(Lien)

, p. 44-45

N’estoit-ce pas ce peintre[[5:Pausias de Sicyone.]], interrompit Pymandre, qui eut tant d’amour pour la bouquetiere Glicere ? Luy-mesme, répondis-je, il representa dans sa passion cette fille composant une guirlande de fleurs. Ce tableau fut tellement estimé, que Luculle en achepta deux talens [[1:1200 escus]] la seule copie dans Athenes.

Dans :Pausias et la bouquetière Glycère(Lien)

, p. 87

[[4:suit Ludius]] Je ne m’arreste pas à vous déduire par le menu une infinité d’autres peintres qui ont esté en estime, et qui ont eu assez de merite pour laisser leur nom à la posterité. Entre ceux-là plusieurs ont fait de grands ouvrages ; et plusieurs aussi se sont arrestez à travailler en petit. PIRRICHUS est l’un de ceux qui a esté le plus fameux, quoy qu’il ne s’arrestast qu’à faire de petites choses et à traiter des sujets fort mediocres ; comme à representer des herbages, des animaux, des boutiques d’artisans, et autres sortes de sujets qui n’ont aucune noblesse ; aussi à cause de cela il fut surnommé RHYPAROGRAPHOS. [[1:C’est-à-dire peintre de choses basses et communes]]

Dans :Piraicos et la rhyparographie(Lien)

, p. 39-40

Mais pour achever ce que j’ay à vous dire de Protogene, ce tableau de Ialysus dont j’ay parlé fut le salut de toute la ville de Rhodes lorsque Demetrius l’assiegea. Car ne pouvant estre prise que du costé où estoit la maison de Protogene, ce roi aima mieux lever le siege que d’y mettre le feu et perdre un ouvrage si admirable. Et ayant sceu que mesme pendant le siege, Protogene se tenoit dans une petite maison qu’il avoit hors de la ville, où nonobstant le bruit des armes, des tambours et des trompettes il travailloit avec un esprit tranquille, il le fit venir, et luy demanda s’il osoit bien demeurer ainsi à la campagne, et se croire en sureté au milieu des ennemis des Rhodiens. A quoy il luy repartit qu’il ne croyoit pas estre en aucun peril, parce qu’il sçavoit bien qu’un grand prince comme Demetrius ne faisoit la guerre qu’à ceux de Rhodes et non pas aux arts. Ce qui plût si fort à Demetrius que depuis il n’eut pas depuis moins d’estime pour sa personne que pour ses ouvrages. [[4:suite : Protogène Satyre]]

Dans :Protogène et Démétrios(Lien)

, p. 38-39

Le plus estimé de tous ses ouvrages fut un Ialysus, lequel a esté long-temps conservé à Rome dans le Temple de la Paix. On écrit que pendant qu’il travailloit à ce tableau il ne vivoit que de lupins trempez, de crainte que les vapeurs que les autres viandes envoyent d’ordinaire au cerveau, ne diminuassent la force de son esprit et n’offusquassent cette belle imagination qui le faisoit reüssir si heureusement. Ce fut ce tableau qui surprit si fort Appelle, qu’il confessa que c’estoit la plus belle chose du monde ; il dist neantmoins pour se consoler, qu’il y manquoit encore cette Grace, que luy seul sçavoit donner si parfaitement à ses ouvrages. Protogene pour conserver la durée de ce tableau le couvrit de quatre couches de couleurs, afin que le temps en effaçant une, il s’en trouvast une autre qui fust toute fraische.

Je pense qu’il n’est pas besoin que je m’arreste à vous décrire ce tableau : on y voyoit entre autres choses un chien que l’Art et la Fortune avoient égallement contribué à rendre parfait. Car Protogene estant en colere de ne pouvoir assez bien representer à son gré l’écume qui sort de la gueule des chiens lors qu’ils sont fort échauffez, il jetta par dépit son pinceau contre son ouvrage ; et vit alors qu’en un moment le hazard avait produit tout ce que son art n’avait pu faire en beaucoup de temps.

Je croyois, dit Pymandre, avoir oüy dire que cet accident estoit arrivé en peignant un cheval. Il est vray aussi, répondis-je, que Protogene n’a pas été le seul qui a receu de la Fortune un secours si favorable. Car la même chose arriva au peintre Neacles, lorsqu’il vouloit, comme vous le dites, representer l’écume d’un cheval. [[4:suite : Protogène et Démétrios]]

Dans :Protogène, L’Ialysos (la bave du chien faite par hasard)(Lien)

, p. 40

[[4:suit Protogène et Démétrios]] Une marque de la tranquilité toute extraordinaire de l’esprit de Protogene, est qu’en ce temps-là, et au milieu des troubles de cette guerre, il fit ce fameux tableau d’un Satyre joüant d’un flageolet et appuyé contre une colomne ; ce qui fut cause qu’on le nomma ANAPAUOMENOS [[1:c’est-à-dire, le Satyre se reposant]] ; l’on dit qu’il avoit representé sur la colomne une caille si bien faite, qu’on vit plusieurs de ces oiseaux voltiger à l’entour d’elle.

Alors regardant Pymandre qui sousrioit , je croy bien, luy dis-je, que vous n’adjousterez pas plus de foi à cette histoire qu’à celle des ouvrages de Zeuxis et de Parrhasius ; mais comme je n’ay pas entrepris de vous persuader, il me suffit de vous divertir par le recit de plusieurs choses extraordinaires, où vostre esprit est entierement libre de prendre tel party que bon luy semble.

Dans :Protogène, Satyre et parergia(Lien)

, p. 31

Ce dernier estoit un homme d’esprit et de jugement, qui faisoit tous ses ouvrages avec art et science. La figure d’un Cyclope et le sacrifice d’Iphigénie qu’il représenta, ont esté si celebres et si loüez par les meilleures plumes de l’Antiquité, qu’il n’y a personne qui sur le rapport des historiens n’en conçoive une estime tres-particuliere.

Dans :Timanthe, Le Sacrifice d’Iphigénie et Le Cyclope (Lien)

, p. 47

Du temps de Jules Cesar, poursuivis-je, il y eut à Rome un Thimomachus de Bizance qui fit plusieurs tableaux pour cét Empereur, et entr’autres un Ajax et une Medée, dont il luy fit payer quatre-vingt talens. [[4:suite : Ludius]]

Dans :Timomaque, Ajax et Médée(Lien)

, p. 27

Neantmoins le tableau où il representa un Athlete, fut celui de tous qu’il estima davantage, et qui passa dans son esprit pour son chef-d’œuvre. Car croyant ne pouvoir rien faire de mieux, il osa bien le proposer comme un défy aux plus excellens peintres de son temps en escrivant au bas, Qu’il s’en trouveroit sans doute plusieurs qui y porteroient envie, mais qu’il ne s’en trouveroit point qui pust l’égaller.

Dans :Zeuxis, l’Athlète(Lien)

, p. 27-29

Il eut neantmoins pour concurrent Parrhasius qui le vainquit dans une gageure qu’ils avoient faite à qui representeroit le mieux la verité de quelque chose ; et cette histoire est si celebre que chacun sçait que Zeuxis ayant exposé en public un tableau, où il avoit si bien peint des raisins que les oiseaux venoient pour les bequeter, Parrhasius en fit apporter un autre où estoit un rideau si bien fait, que Zeuxis y fut trompé le premier : car le voulant tirer pour voir l’ouvrage qu’il croyoit être caché au dessous, il receut la honte de s’estre mépris, et avoüa que Parrhasius l’avoit vaincu.

Je pense, dit alors Pymandre, que ces messieurs les historiens nous en font accroire ; car ou les oiseaux de ce temps-là avoient les sens beaucoup moins subtils que ceux d’apresent, ou bien ceux d’aujourd’huy ont bien plus de jugement pour ne se méprendre pas, puisque nous ne voyons point qu’il y en ait qui s’arrétent non seulement à des fruits peints sur une toille, mais mesme à ceux qui sont de relief, et qui ont la forme et la couleur des fruits naturels.

Si vous croyez, repartis-je, en riant, que les oiseaux d’à cette heure aient plus de discernement que ceux du temps dont je parle ; il faut donc croire aussi que les hommes d’alors avoient la veuë moins délicate que ceux d’apresent, puisque Zeuxis lui-même tout habille qu’il estoit se trompa au tableau de Parrhasius ; mais estant difficille de donner son jugement sur les ouvrages de ces Anciens Peintres, puis qu’il ne nous en reste rien que nous puissions confronter avec les Modernes, je pense qu’il nous est libre d’en avoir telle opinion que bon nous semble. Neanmoins comme l’on voit encore aujourd’huy certaines peintures qui trompent les yeux des hommes et le sentiment des bêtes, je ne croy pas que l’on doive douter que celles des Anciens ne fissent un semblable effet, puisque mesme il y a des tableaux fort mediocres en bonté, qui se trouvent propres à tromper la veuë de ceux qui les voyent, plûtost que ne feroient d’autres ouvrages plus excellens.

Dans :Zeuxis et Parrhasios : les raisins et le rideau(Lien)

, p. 27

Et pour vous dire quelque chose des plus beaux ouvrages de Zeuxis, on estime particulierement une Atalante, dont il fist present aux Agrigentins en Sicile ; un dieu Pan qu’il donna au Roy Archelaüs ; et cette admirable figure qu’il peignit pour ceux de Crotone, en laquelle il fit paroître ce qu’il y avoit de plus beau dans les plus belles filles de la Grece. [[4:suite : Zeuxis Athlète]]

Dans :Zeuxis, Hélène et les cinq vierges de Crotone(Lien)

, p. 27

[[4:suit Zeuxis Athlète]] Lorsqu’il fut devenu fort riche, il ne travailla plus que pour la gloire ; et estimant ses tableaux sans prix, il les donnoit liberallement aux princes, et aux villes qui avoient le plus d’admiration pour ses ouvrages.

Dans :Zeuxis et la richesse(Lien)